jeudi 20 novembre 2014

Hunger Games : la non révolte


        N'ayons pas peur des mots, le 3ème volet de la saga Hunger Games est inutile. Il serait temps de prendre des résolutions : pour les producteurs, d'arrêter de couper la dernière partie d'une saga en deux. Pour les spectateurs, de s'empêcher d'aller voir cette première partie. 

On le sait, le cinéma nous manipule, nous, pauvres spectateurs sensibles aux aventures de nos héros préférés, on se laisse avoir par les effets spéciaux en tout genre, les discours, les jolies filles et les grandes épopées, comme l'est Hunger Games. Mais le système cinématographique en profite, et nous sert des films vides de sens et d'intérêt pour remplir ses tiroirs caisses. Ce troisième volet est superficiel, autant au niveau du scénario que de l'esthétique. Il tente de nous émouvoir à partir d'un rien qui tient uniquement grâce à notre geai moqueur, Jennifer Lawrence, qu'on ne se lasse pas d'admirer en Marianne, symbole de la révolution.

Un début de révolte trop peu convainquant donc, malgré quelques tentatives pour impressionner le spectateur. Lorsqu'on y réfléchit bien en sortant de la salle, on a rien vu. Le film ne remplit pas son contrat et bascule légèrement dans le pathos. À quand la révolution ?


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