vendredi 8 août 2014

Mad Men, le climax de la saison 7


Attention : tout petit, mini spoil de rien du tout *.*

C’est pour des climax comme ceux qu’offre la saison 7 de Mad Men qu’on tient les quelques longueurs que la série nous impose parfois. Cette série est étonnante par sa capacité à nous projeter dans une époque, encore trop idéalisée par les jeunes générations, pour en ressortir l’essentiel, le sujet qui touche aussi bien à l’universel qu’au singulier : la solitude. Mad Men est la série la plus ingénieuse à ce propos. La plus à même de traiter d’une telle profondeur, parce que le contexte dans lequel elle est plongée ne fait que ressortir ce sentiment emprunt à tant d’angoisse. Si elle perd quelques spectateurs autour de la seconde saison, c’est pour cela. C’est une série sérieuse, sombre en dépit des décors et costumes qu’on envie toutes. C’est un divertissement intellectualisé. Mais ce sérieux offre un portrait sans égal des Etats-Unis, et de la nature humaine qui, à un moment décisif de l’évolution des mœurs et des techniques à cru se perdre. Je retiens mon émotion en écrivain ces quelques lignes improvisées, tant l’épisode 6 de cette dernière saison m’a ému. En voyant Don Draper et Peggy Olson danser l’un contre l’autre sur Frank Sinatra, puis Don, Peggy et Pete Campbell, assis à la table d’un Burger Chef, portant chacun une histoire qu’ils ignorent reliée, cet épisode porte à son comble notre émotion. On se sent soulagée et apaisé après ces 6 dernières saisons. 




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